Presse

LE MATIN

Delabays chante l'amour

2 AVRIL 1995

  Pour exister comme chanteur, " il faut faire un disque." Claude Delabays aura pris son temps. Le chanteur, qui aura 40 ans cette année, "milite" dans la chanson romande depuis une grosse décennie. "A force d'accompagner les autres, j'ai eu envie, à mon tour, de me lancer à l'eau." Coup d'essai, coup de maître. "On appelle ça l'amour", le bébé de Delabays, est une petite merveille. Enregistré dans les studios Prism de Lausanne, l'album a bénéficié des talents conjugués d'une belle brochette de musiciens professionnels. En résultent une production à vocation internationale et un son très léché. La plupart des radios locales ne s'y sont d'ailleurs pas trompées en programmant déjà quelques extraits de l'album.—(D.T. /Photo Di Nolfi)

 


Le Genevois Claude Delabays - "ll cst complet, il ira loin" selon le commentaire de L'un des membres du jury. (vgt)

La halle cantine, samedi à Saignelégier. Tous ceux qui ont quelque chose entre les oreilles ont été séduits par Claude Delabays. Le grand premier prix d'une petite cuvée de la Médaille d'or de la chanson. Du même coup le Genevois rafle le prix espoir (et surtout un passage sur une scène parisienne).

 

Le safari sonore a commencé le matin par le jury. Des 22 inscrits, 18 candidats ont défilé devant ce sérieux comité. Inspiration miséreuse pour look d'enfer parfois. "Cela se situe entre les soupes électroniques et les chansons de feu de camp", nous glissait un des membres du jury, jury qui a dû faire preuve d'indulgence pour trouver six finalistes le soir. Une majorité d'auteurs-compositeurs-interprètes, dont l'enfant du coin, " Roro Guitare ".

 

Le vainqueur

Nous sommes là pour la grande finale. Personne ne se détache vraiment. Après le 5e candidat, la lignée de Serge Cosenday (médaillé d'or l990) et autres Bel Hubert, Castou semble temporairement résiliée. Mais n'écrivons pas trop vite. Claude Delabays sort de la grisaille. De cet écrémage ne se dégage qu'un seul élément de qualité, celui-là.

LE DEMOCRATE

Une révélation à la 25e Médaille d'or de la chanson samedi à Saignelégier

Claude l'enchanteur

 

 

A 35 ans, cet instrumentiste genevois vit de la musique en donnant des cours. Depuis 1986 il chante et enchante: "J'aime les mots, j'aime la musique". Au public:

" Je ne chante que des chansons d'amour". Métro, une chanson drôle et tendre, "un clin d'œil à Renaud toutes proportions gardées " . Loin des idées faciles et des faiseurs d'inanités sonores pourtant. Ses textes sonnent bien, tombent à pic avec juste ce qu'il faut d'émotion, juste ce qu'il faut de rythme. Faisant allusion à la sortie éventuelle d'un ,disque: "Je veux d'abord tourner dans les salles. Je ne veux pas brûler les étapes ". Pas la moindre trace d`impatience chez cet artiste qui fera du bruit. "ll est complet, il ira loin " confirme l'un des membres du jury. Claude Delabays a encore un long chemin devant lui. Tant mieux pour nous. Le public ne s'y trompe pas et après qu'il ait reçu des mains de Sarclo lui-même la Médaille d'or, il lui réclame plusieurs autres chansons.

V. Gt.

 

 

 

 

 

29 avril 1991

SWISS MUSIC INFO - EDITION MARS 1995

Auteur-compositeur-interprète Claude Delabays compte a son actif plus d'une distinction : finaliste de la sélection 1990 du Printemps de Bourges, il sera Médaille d'or de la chanson un an plus tard, puis finaliste à la Truffe de Platine1994. Tour à tour énergique, intimiste ou poignant, les titres de ce premier album bénéficient d'une souplesse d'écriture exceptionnelle et d'arrangements réussis. Une variété riche qui use parfois d'effets atmosphériques (On appelle ça l'amour) ou d'accents rock (Indésirable). "J'aime les mots, j'aime la musique" déclare volontiers Delabays; une profession de foi modeste pour un artiste que l'on devine profond et serein.

CHORUS - LES CAHIERS DE LA CHANSON N° 13 - AUTOMNE 1995

On peut lui trouver un ton à la Cabrel, y compris dans le timbre de la voix (qui râpe un peu plus). "On appelle ça l'amour" n'est pas simplement une chanson d'amour de plus. Avec une belle écriture, riche en évocations poétiques, c'est une chanson forte et riche, à cent lieues des mièvreries habituelles en la matière.

TV-8 - JUIN 1995

On ne peut s'empêcher de penser à Cabrel, voire à Ferré, en écoutant Claude Delabays. C'est dire que ce chanteur genevois mérite d'être suivi de près et de se faire une place dans la variété française grâce à "On appelle ça l'amour".